Dans les moments de douleur ou de maladie, le croyant se tourne vers Celui qui détient le pouvoir de guérir : Allah, Ash-Shafi’, le Guérisseur par excellence. En Islam, la doua (invocation) est un remède puissant, une arme spirituelle capable d’apaiser les cœurs, d’atténuer les souffrances et même de provoquer la guérison, par la permission divine. Mais comment invoquer Allah dans ces moments ? Quelles sont les douas authentiques transmises par le Prophète ﷺ pour demander la guérison ?
L’Islam n’oppose jamais la science médicale à la spiritualité. Le Prophète ﷺ encourageait les musulmans à consulter, se soigner, tout en ayant confiance en Allah. La doua vient compléter les efforts humains, jamais les remplacer. Elle rappelle que la guérison ne vient ni du médecin, ni du médicament, mais du Créateur de toutes choses.
Le croyant associe donc les moyens visibles aux invocations sincères. Cette démarche double est le reflet d’une foi équilibrée : active et soumise.
Dans la maladie, le cœur s’adoucit, les certitudes tombent, et l’âme se tourne plus facilement vers son Seigneur. C’est dans ces instants de vulnérabilité que la doua prend toute sa force. Elle devient un refuge, un cri silencieux d’espérance et de confiance.
La guérison peut être physique, mais aussi spirituelle ou émotionnelle.
La maladie est parfois une épreuve purificatrice, un moyen de rachat des fautes et de rapprochement d’Allah. Le croyant patient, qui continue à invoquer sans relâche, est récompensé, même si la guérison tarde.
Chaque douleur est comptée, chaque larme est entendue, chaque doua est inscrite auprès d’Allah.
Le Prophète Muhammad ﷺ a enseigné plusieurs douas puissantes à réciter lorsqu’on est malade ou qu’un proche l’est. Elles peuvent être dites à voix basse, avec confiance, en posant sa main sur l’endroit douloureux ou en direction de la personne malade.
Voici quelques-unes des plus connues et efficaces :
« Allahumma Rabban-nas, adhhib al-ba’s, ishfi anta ash-Shafi’, la shifa’a illa shifa’uka, shifa’an la yughadiru saqama »
(Ô Allah, Seigneur des hommes, éloigne le mal et guéris, car Tu es le Guérisseur. Il n’y a de guérison que la Tienne, une guérison qui ne laisse aucune trace de maladie.)
« As’alullaha al-‘azim rabb al-‘arsh al-‘azim an yashfiyaka »
(Je demande à Allah, le Majestueux, Seigneur du Trône immense, de te guérir.)
— à répéter sept fois auprès du malade.
« Bismillah » (à répéter en posant la main sur l’endroit douloureux)
Puis dire :
« A‘udhu bi‘izzatillahi wa qudratihi min sharri ma ajidu wa uhadhir »
(Je cherche refuge auprès de la puissance d’Allah contre le mal que je ressens et que je redoute.)
Il est tout à fait recommandé de réciter ces douas pour un enfant, un parent ou un ami malade. Le Prophète ﷺ le faisait régulièrement pour sa famille et ses compagnons. Le simple fait d’invoquer apaise les cœurs et rappelle au malade qu’il n’est pas seul. Même une doua silencieuse peut porter ses fruits.
Parfois, ce n’est pas le corps qui est malade, mais l’âme. Les douas de guérison sont aussi efficaces contre l’angoisse, le trouble intérieur, la dépression ou les tentations. Elles redonnent du souffle, de l’espoir et de la lumière. Car Allah guérit ce que nul ne peut toucher.
Il ne suffit pas d’invoquer une seule fois. La guérison peut être rapide ou lente, visible ou discrète. Mais la constance dans les douas est la clef. L’invocation répétée, accompagnée de dhikr (rappel d’Allah), de prière et de sincérité, produit des effets profonds.
Certains moments sont plus favorables pour être exaucé :
Après la prière
Le dernier tiers de la nuit
Le vendredi entre l’asr et le maghrib
En état de jeûne
Lorsqu’on est éprouvé
C’est dans ces instants que les cœurs sont plus proches d’Allah et que les invocations s’élèvent avec force.
La ruqya, lecture du Coran à visée thérapeutique, peut accompagner la doua, tout comme les traitements médicaux.
Rien n’interdit d’utiliser les deux : science et spiritualité marchent ensemble. Le croyant reste actif, mais dépend entièrement de la permission divine.
Quand les efforts humains échouent, Allah reste. Quand la douleur s’intensifie, Allah entend. Le croyant qui fait doua sait qu’il n’est jamais abandonné. Et même si la guérison n’est pas immédiate, la paix intérieure accordée par l’invocation est déjà un bienfait immense.
Parfois, Allah prolonge une maladie pour raffermir un cœur, purifier des fautes ou accorder une récompense plus grande. C’est là toute la beauté de la foi : voir dans chaque douleur un message divin et s’y accrocher avec amour et patience.
Le croyant guérit avec son cœur avant même son corps. Il avance avec tawakkul, la confiance totale en Allah. Et quand il invoque, il sait que son appel ne sera jamais perdu.
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